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police bénédicte desforges chroniques d'un flic ordinaire actu police au jour le jour trucs en vrac vies de livres pressbook ▼ mai 68 - mai 2018 : la lettre du préfet grimaud 23 mai 2018 m ai 1968 - mai 2018, les époques se ressemblent presque. dans cet intervalle de cinquante ans, violence et maintien de l’ordre ont toujours été associés, il suffit d’un petit tour dans les archives vidéo de l’ina pour s’en persuader. manifestations, débordements, dégâts, police, force légitime, violence illégitime, casseurs à qui chaque époque donne un nom différent, médias et opinion, dans un scénario qui se répète. en mai 68, les manifestations ont été aussi violentes que la mobilisation était massive, déterminée et intense. ce printemps-là, en proie à une crise sociale, culturelle et politique, qui en même temps touchait d’autres pays,, la france a connu la grève générale la plus importante de son histoire, c’est dire à quel point ce mouvement de protestation a été rassembleur et populaire. à deux doigts d’une vraie révolution. c’est précisément en mai 68 que le préfet de police de paris, maurice grimaud, a décidé que le maintien de l’ordre ne devait pas anéantir des vies. il succédait à ce poste à maurice papon qui, à chaque manifestation ou rassemblement, avait donné l’ordre d’une répression implacable, carte blanche et tirs à balles réelles, dans le cadre d’un maintien de l’ordre inconséquent et meurtrier. maurice grimaud sait bien que le maintien de l’ordre est un exercice extrêmement compliqué, que ce soit sur le terrain ou dans sa gestion. et ça l’est toujours aujourd’hui. mais il ne veut ni bain de sang, ni morts. quitte à préférer des dégâts ponctuels à une intervention risquée en termes de vies humaines. c’est un reproche qui a d’ailleurs perduré, formulé par des policiers eux-mêmes, ou par des commentateurs qui y voient une forme de laxisme, ou de collusion de la police ou ses donneurs d’ordres avec les manifestants, voire avec les casseurs. c’est donc le préfet grimaud qui a initié la pratique d’un maintien de l’ordre d'un genre nouveau, adapté au contexte urbain, moins guerrier que citoyen, et responsable. responsable de ses réussites mais aussi de ses travers, ses écarts et ses conséquences. c’est l’objet de la lettre du préfet envoyée individuellement à chacun des 25000 policiers parisiens en mai 1968. cette lettre est intéressante à plus d’un titre. grimaud rompt le tabou des excès dans l’emploi de la force. il n’accuse pas, il reconnaît la grande difficulté de ce qui est demandé à la police et les risques encourus, il a entendu les insultes et vu l'agressivité qui cible les flics, à l’époque mal équipés et très peu protégés. il sait que ces violences sont le fait d’une minorité de policiers, mais au-delà de ce qu’il reprouve humainement, il sait aussi que ce sont sur ces violences que va se concentrer l’attention de la presse et de l’opinion. tout comme il sait que la police doit avoir une bonne image pour travailler sereinement il aime ces flics, humains donc faillibles, avec leur vulnérabilité et leurs limites, cette police, service public peu aimé à qui il affirme son admiration. alors il les met en garde, il touche leur conscience, et avec intelligence, il parle de faute sans évoquer la sanction. et pour ça, il s’adresse de la même façon à tout le monde dans la maison police, une maison avec un m majuscule et des vrais gens dedans. dans la police du préfet grimaud, il y a des responsabilités que l’on partage entre tous les grades. la lettre s’adresse à tous, et n’épargne ni les officiers ni les patrons. chacun reçoit les mêmes mots, et à parts égales en partage le poids et l’implication. c’était alors une autre idée de la hiérarchie... pour grimaud, personne n’a à se défausser sur personne. être en charge de la force publique et dépositaire de la violence légitime de l’état, faire usage de sa force physique pour maintenir l’ordre public, ce n’est pas rien, c’est une très lourde responsabilité. un exercice très délicat qui met en jeu les libertés fondamentales, la déontologie et la conscience. c’est ce que maurice grimaud exprime avec gravité et simplicité, s’adressant directement à ses troupes. l ettre du préfet de police de paris maurice grimaud, envoyée le 29 mai 1968 à chacun des policiers placés sous ses ordres : « j e m'adresse aujourd'hui à toute la maison : aux gardiens comme aux gradés, aux officiers comme aux patrons, et je veux leur parler d'un sujet que nous n'avons pas le droit de passer sous silence, c'est celui des excès dans l'emploi de la force. si nous ne nous expliquons pas très clairement et très franchement sur ce point, nous gagnerons peut-être la bataille dans la rue, mais nous perdrons quelque chose de beaucoup plus précieux et à quoi vous tenez comme moi : c'est notre réputation. je sais pour en avoir parlé avec beaucoup d'entre vous que, dans votre immense majorité, vous condamnez certaines méthodes. je sais aussi, et vous le savez comme moi, que des faits se sont produits que personne ne peut accepter. bien entendu, il est déplorable que, trop souvent, la presse fasse le procès de la police en citant ces faits séparés de leur contexte et ne dise pas, dans le même temps, tout ce que la même police a subi d'outrages et de coups en gardant son calme et en faisant simplement son devoir. je suis allé toutes les fois que je l'ai pu au chevet de nos blessés, et c'est en témoin que je pourrais dire la sauvagerie de certaines agressions qui vont du pavé lancé de plein fouet sur une troupe immobile, jusqu'au jet de produits chimiques destinés à aveugler ou à brûler gravement. tout cela est tristement vrai et chacun de nous en a eu connaissance. c'est pour cela que je comprends que lorsque des hommes ainsi assaillis pendant de longs moments reçoivent l'ordre de dégager la rue, leur action soit souvent violente. mais là où nous devons bien être tous d'accord, c'est que, passé le choc inévitable du contact avec des manifestants agressifs qu'il s'agit de repousser, les hommes d'ordre que vous êtes doivent aussitôt reprendre toute leur maîtrise. frapper un manifestant tombé à terre, c'est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. il est encore plus grave de frapper des manifestants après arrestation et lorsqu'ils sont conduits dans des locaux de police pour y être interrogés. je sais que ce je dis là sera mal interprété par certains, mais je sais que j'ai raison et qu'au fond de vous-mêmes vous le reconnaissez. si je parle ainsi, c'est parce que je suis solidaire de vous. je l'ai déjà dit et je le répéterai : tout ce que fait la police parisienne me concerne et je ne me séparerai pas d'elle dans les responsabilités. c'est pour cela qu'il faut que nous soyons également tous solidaires dans l'application des directives que je rappelle aujourd'hui et dont dépend, j'en suis convaincu, l'avenir de la préfecture de police. dites-vous bien et répétez-le autour de vous : toutes les fois qu'une violence illégitime est commise contre un manifestant, ce sont des dizaines de ses camarades qui souhaitent le venger. cette escalade n'a pas de limites. dites-vous bien aussi que lorsque vous donnez la preuve de votre sang-froid et de votre courage, ceux qui sont en face de vous sont obligés de vous admirer même s'ils ne le disent pas. nous nous souviendrons, pour terminer, qu'être policier n'est pas un métier comme les autres; quand on l'a choisi, on en a accepté les dures exigences, mais aussi la grandeur. je sais les épreuves que connaissent beaucoup d'entre vous. je sais votre amertume devant les réflexions désobligeantes ou les brimades qui s'adressent à vous ou à votre famille, mais la seule façon de redresser cet état d'esprit déplorable d'une partie de la population, c'est de vous montrer constamment sous votre vrai visage et de faire une guerre impitoyable à tous ceux, heureusement très peu nombreux, qui par leurs actes inconsidérés accréditeraient précisément cette image déplaisante que l'on cherche à donner de nous. je vous redis toute ma confiance et toute mon admiration pour vous avoir vus à l'œuvre pendant vingt-cinq journées exceptionnelles, et je sais que les hommes de cœur que vous êtes me soutiendront totalement dans ce que j'entreprends et qui n'a d'autre but que de défendre la police dans son honneur et devant la nation. » maurice grimaud l'original de la lettre du préfet grimaud ► en plus, à voir et à lire : 68, sous les pavés... les flics [documentaire france-tv avril 2018] biographie de maurice grimaud (sciences po) interview de maurice grimaud, préfet de police de mai 68 [vidéo avril 2008] que voulaient les "piétons de mai"? (l'express mai 2018) mai 68 les archives secrètes de la police (l’express 1998) mai 68: nouveaux témoignages (l’express 1998) (article augmenté : j'ai déjà publié cette lettre en février 2011) voir les commentaires [haut] bénédicte desforges #actu police , #au jour le jour non à la contravention pour usage de drogues 2 mars 2018 • mise à jour 14 mars e n juillet 2017, le ministre de l’intérieur entendu par la commission des lois fait le constat d’une répression de l’usage de drogues inefficace, sans effet dissuasif, et néanmoins très chronophage pour les forces de l’ordre (1.2 millions d’heures en 2016) l’idée est donc de mettre en place une procédure simplifiée en forfaitisant cette infraction, et de l’inclure dans la future loi de réforme de la procédure pénale. tous les chiffres et indicateurs sont éloquents : les interpellations pour usage ne cessent d’augmenter et ce, trois fois plus que celles pour trafic. - usage de drogues : 63,7 % en 2012 - 68,1 % des ils* en 2016 - trafic : 7,1 % en 2012 - 3,2 % des ils en 2016 la france est pourtant le pays le plus répressif, et aussi le plus gourmand d’europe en stupéfiants, notamment cannabis, opiacés, cocaïne et mdma. • pour la dépénalisation de l’usage des drogues la répression est sans effet sur l’usage de drogues, très peu compatible avec la prévention, l’action publique est en échec flagrant depuis la loi de prohibition de 1970, mais le gouvernement a décidé de persévérer dans une logique punitive . une mission d’information relative à l’application d’une procédure d’amende forfaitaire au délit d’usage illicite de stupéfiants a donc été créée pour évaluer ce dispositif, et alimenter sa réflexion de multiples auditions, experts et parties prenantes dans le débat (police, gendarmerie, justice, etc.) parmi lesquels les représentants de ce qui est relatif aux dispositifs sanitaires et sociaux, toxicomanies et addictions, prévention et réduction des risques, et les usagers de drogues, sont sous-représentés. • table ronde fédération addiction, cndch, et associations d'usagers et de réduction des risques en préambule du rapport et après avoir indiqué que la loi de 1970 n’avait atteint ses objectifs ni en terme de santé publique, ni dans le registre de la répression, figure l’avertissement suivant : « cette mission n’a pas pour objet de réfléchir à la lutte contre la toxicomanie ou à la réforme de la loi du 31 décembre 1970... » ça peut sembler paradoxal et cynique, mais au moins c’est clair. amende forfaitaire : contravention ou délit ? les deux rapporteurs de cette mission se distinguent sur le genre de forfaitisation à mettre en place. • l’un (robin reda, lr) préconise une contravention de 4è ou 5è classe (aux modalités et incidences judiciaires pourtant très différentes) et, si normalement celle-ci éteint l’action pénale, la police pourra toutefois user de solutions alternatives, ou simplement établir une procédure de détention de stupéfiants plutôt que d’usage. les deux infractions étant concrètement indissociables, bien que figurant pour l’une dans le code pénal, et l’autre dans le code de la santé publique. aucune quantité n’étant fixée par la loi, le délit de détention peut s’appliquer à tout usager. • l’autre rapporteur (éric poulliat, lrem) plaide pour une amende forfaitaire délictuelle , celle qui a la faveur du gouvernement. cette amende d’un nouveau genre, initialement créée en 2016 pour être appliquée à deux délits routiers, est restée en suspens, encore inopérante d’un point de vue technique, logistique et juridique. malgré cela, c’est l’option retenue en matière d’usage de drogues, infraction pour laquelle, en plus, des dispositions spécifiques annexes seraient nécessaires. l’amende forfaitaire délictuelle sanctionne un délit via l’agent verbalisateur, elle s’inscrit dans le taj* et, de caractère optionnel, elle permet de conserver les possibilités de coercition et d’enquête propres à cette catégorie d'infractions. la forfaitisation de l’infraction d’usage de drogues n’est qu’une réponse pénale de plus, qui s’ajoute à celles prévues par la loi, mais qui va permettre une répression accrue et systématisée . (la dacg* prévoit déjà que ce dispositif entraînera une augmentation des interpellations) mise à jour 14 mars 2018 • projet de loi de programmation pour la justice 2018-2022 au chapitre dispositions clarifiant et étendant la procédure de l’amende forfaitaire , il est indiqué (pages 40-41) que c’est l’amende forfaitaire délictuelle qui sera donc appliquée, et que l’ article l. 3421-1 du code de la santé publique sera modifié par le rajout de l’alinéa suivant : « pour le délit prévu au premier alinéa, y compris en cas de récidive , l’action publique peut être éteinte, dans les conditions prévues aux articles 495-17 et suivants du code de procédure pénale , par le versement d’une amende forfaitaire d’un montant de 300 € . le montant de l’amende forfaitaire minorée est de 250 € et le montant de l’amende forfaitaire majorée de 600 €. » (le rapport de la mission d'information avait préconisé une amende d'un montant compris entre 150 et 200 euros) sur le terrain, que fait la police ? le dispositif de l‘amende forfaitaire délègue donc la réponse pénale à l’infraction d’usage de drogues aux forces de l’ordre, plus que jamais en première ligne de la politique publique des drogues. pragmatique ? il conviendra d’équiper les patrouilles de smartphones et tablettes neo pour un accès direct au taj (les antécédents judiciaires étant incompatibles avec l’amende forfaitaire) et de quoi éventuellement percevoir l’amende sur le lieu de l’infraction. mais aussi de kits de détection, de balances de précision, d’un matériel avec scellés dédié aux saisies, afin de s’assurer et garantir la validité de la procédure - aussi indispensable en cas de contestation de l’amende, recours dont le traitement fait déjà partie des prévisions négatives de ce dispositif. les représentants des forces de l’ordre ont émis une réserve quant au fait que l’amende immédiate prive de la possibilité de relevé d’empreintes des usagers de drogue interpellés pour alimenter le faed*. qu’à cela ne tienne, il leur sera remis une convocation à se rendre au commissariat dans les 48 heures. simplification ? • les mineurs sont exclus de l’application de l’amende forfaitaire. leur cas sera examiné par une mission d’information ultérieure qui déterminera quel genre d’interdit pénal peut être approprié aux plus jeunes consommateurs de drogues. (en 20 ans, le nombre de mineurs mis en cause pour ils a été multiplié par 4 (x2 pour les majeurs). dans le même laps de temps, les condamnations pour ils des moins de 18 ans sont multipliées par six ) • les usagers de drogues ayant des antécédents judiciaires [et ceux en récidive ]* sont exclus eux aussi. à ces cas, la procédure de droit commun (garde à vue, etc) s’applique. [les notions de récidiviste et de primo-délinquant sont toutefois pratiquement un non-sens s’agissant de la consommation de drogue, qui par définition et dans les faits, désigne une conduite réitérée.]* logique et responsable ? • exclus aussi du dispositif, les usagers de drogue problématiques . il reviendra au procureur de définir ce qu’est un "usager problématique". « il appartiendra aux parquets (via une circulaire générale du garde des sceaux) , maîtres de l’opportunité des poursuites, de préciser dans le cadre de leurs instructions le "profil" des personnes susceptibles de ne pas se voir infliger l’amende forfaitaire. » et il incombera aux policiers et gendarmes de les identifier selon les instructions du parquet, et d’appliquer la procédure habituelle. ce qui relève de la santé de l’usager de drogues, d’une conduite à risques qui pourrait faire l’objet d’une mesure spécifique, devra donc être évalué sur la voie publique dans le temps de l’interpellation. autant dire qu’il s’agit là d’une porte grande ouverte à l’approximation, l’erreur de discernement , voire à l’arbitraire. conséquences et incohérences à la lecture de ce rapport, on se rend compte qu’au fur et à mesure que les modalités de ce nouveau dispositif sont décrites et discutées, autant de contraintes, de complications et de contradictions s’y ajoutent quand il s’agit de réprimer le simple usage de drogues. et à entendre les divers débats et tables rondes de cette mission d’information, même les deux parlementaires émettent des réserves, et semblent parfois douter de la validité de cette mesure… cette forfaitisation sera donc expérimentée sur un temps limité à une échelle locale. ce dispositif d’amende forfaitaire délictuelle n’a encore jamais fait ses preuves ni même été appliqué. le gain de temps pour la police et la justice, argument initial pour sa mise en place, est non seulement difficile à évaluer, mais vu les exceptions à cette nouvelle règle, et vu le nombre de recours qui s’annonce massif, il sera probablement dérisoire. l’amende forfaitaire est la solution retenue car elle permettrait d’ harmoniser la réponse pénale jugée illisible et disparate d’un parquet à l’autre. or, l’individualisation de cette réponse est pourtant indispensable s’agissant d’une conduite individuelle ayant une incidence sur la santé. c’est en tout cas ainsi - aussi incohérente et inefficace soit-elle - que la loi considère l’usage de drogue, infraction figurant dans le code de la santé publique. ce dispositif exclut donc de fait d’assortir une mesure sanitaire à la répression pénale. il est toutefois prévu la mention d'une adresse de structure prenant en charge les toxicomanies et addictions au verso de l’avis de contravention. ouf. l’esprit de la loi de 1970 est donc sauvé... il s’agit d’une sanction discriminante à plusieurs titres. • [selon les modalités mêmes de cette procédure, un primo-délinquant redevable d’une amende pourrait être sanctionné plus sévèrement qu’un récidiviste, dirigé vers un magistrat qui lui ferait un rappel à la loi, ou ordonnerait une injonction thérapeutique.]* • cette procédure simplifiée s’appliquera sans surprise à une population bien spécifique : celle des quartiers populaires, jeune, la moins solvable, et surtout la plus vulnérable d’un point de vue sanitaire et social. les chiffres indiquent pourtant que les classes moyennes consomment davantage que les plus précaires. et aussi que toutes les tranches d’âge sont concernées par l’usage de drogues. alors est-ce véritablement l’usage de drogues qui pose problème ? la répression s’applique-t-elle à une conduite individuelle à risques , ou plus confusément, à un comportement ou à des individus ? le ministre de l’intérieur donne une réponse sans ambiguïté à cette question. tout ça pour ça… après que le rapport de la mission d’information parlementaire lui ait été remis, le ministre n’évoque plus que le [ cannabis ]* ( europe1 le 25 janvier 2018 ) dans ce document, et de façon récurrente, les deux députés insistent pourtant sur le principe, important selon eux, de ne pas faire de distinction entre les stupéfiants, ce qui avait mis tout le monde d’accord. « (les rapporteurs) considèrent, en outre, que cette procédure d’amende forfaitaire doit concerner tous les stupéfiants sans distinction juridique ou de politique pénale selon le type de substance en cause. en effet, l’évolution de la composition des différents stupéfiants, l’apparition de « nouveaux produits de synthèse » (nps) et le développement de la poly-consommation font que la distinction entre « drogues douces » et « drogues dures » n’est plus pertinente aujourd’hui . par ailleurs, cette distinction pourrait accroître le sentiment de « banalisation » du cannabis dans l’opinion alors que sa consommation atteint un niveau préoccupant en france, notamment parmi les jeunes, et que sa composition en thc a beaucoup évolué ces dernières années. » [personne ne parle plus de stupéfiants ni ne s’interroge de la subtilisation de ce mot dans le discours, c’est le cannabis qui fera recette sans qu’on comprenne pourquoi les autres drogues sont écartées de cette forfaitisation. les uns feront donc l’objet d’une amende, et les autres resteront sous le coup de la loi de droit commun. rendant donc sans objet l’argument d’équité de traitement par la forfaitisation, et faisant du même coup perdurer le mythe de la drogue dure et de la drogue douce , au mépris de la réalité des usages de drogues.]* mais surtout, on apprend ( bfm le 9 février 2018 ) que la contraventionnalisation de l’usage de cannabis fera partie d’un ensemble de forfaitisations de petits délits , manière de taper tout de suite au porte-monnaie pour travailler à la reconquête républicaine de certains quartiers, charge à la nouvelle police de sécurité du quotidien d’encaisser le jackpot contraventionnel, de préférence sur place et sans délai. l’usage de drogues se trouve purement et simplement classé dans la catégorie des incivilités et ne serait in fine qu’un problème d’ordre public. en 1970 la loi s’était fixé, en théorie, de sanctionner pénalement les seuls usagers se soustrayant aux soins. avec le temps, le prétexte sanitaire de la répression est apparu de moins en moins évident, avec la contravention il est purement et simplement dissocié de l’usage de drogues. quant à la "police de sécurité du quotidien", on va se dépêcher d’oublier qu’elle aurait pu être le vecteur d’un apaisement et d’un rapprochement avec la population, notamment celle avec qui elle partage crainte et inimitié. oubliée aussi, la prévention , celle qui fait partie des missions de police un peu trop négligées, qui ne connaît pas la politique du chiffre mais donne du sens au principe de service public . le ministre de l’intérieur, parangon de la révolution numérique pour une police du xxième siècle , fera de ces îlotiers équipés pour une optimisation du rendement, les artisans d’une police sans âme, et d’impopulaires collecteurs de taxes pour un état proxénète irresponsable. moralité de l’histoire : un rendez-vous manqué avec la raison avec cette grosse usine à gaz de forfaitisation, une fois de plus, la question impérative sur la politique des drogues et de santé publique est contournée. la prohibition et la répression restent le principe, sourd à tous les signaux d’alarme qui s’allument les uns après les autres. le constat de l’inutilité de la répression de l’usage de drogues est unanime. les pays qui y ont renoncé en tout ou partie, n’ont pu qu’observer des résultats positifs, tant en matière de santé publique , de réduction des risques , et de sécurité . en juin 2017, l’oms et l’onu dans un communiqué conjoint appellent à "réviser et abroger les lois punitives qui se sont avérées avoir des incidences négatives sur la santé et qui vont à l’encontre des données probantes établies en santé publique (s’agissant de) consommation de drogues ou leur possession en vue d’un usage personnel ". la prohibition génère une insécurité incontrôlable liée au trafic, notamment celui du cannabis qui représente un important marché, à la mesure du nombre de consommateurs. le trafic n’a que faire de l'interpellation et la répression des usagers ou de la forfaitisation , les prix sont stables, signe qu’il se porte bien, et à force de réactivité et d’adaptation, il a souvent une longueur d’avance sur l’action policière. la régulation du marché du cannabis est une question qui ne pourra d’ailleurs pas être évitée ad vitam aeternam. il y a urgence à changer de politique. l’information et la prévention sont inaudibles, et quasiment clandestines, l’ usager-délinquant privilégiant la discrétion à la réduction des risques. l’interdit participe largement au problème de santé publique. de nouveaux produits apparaissent régulièrement, la cocaïne est de plus en plus pure, la festive mdma s'invite dans les samu, le taux de thc du cannabis de rue est élevé, le fentanyl - qui a fait baisser l’espérance de vie aux usa, depuis deux ans, à coups d’overdoses est désormais un produit de coupe de l’héroïne en france. etc. informer sans tabou, prévenir et soigner sont les seules options d’ intérêt général . la dissuasion ne passe pas par la répression. les mineurs n'ont que faire des interdits, bien au contraire. et l’usage de drogues ne peut raisonnablement pas être résumé à un trouble à l’ordre public, et n’avoir qu’une approche sécuritaire après bientôt 50 ans de prohibition en échec. si le travail de la police et la justice doit être concentré sur le trafic - un autre prétexte sibyllin de la forfaitisation - qu’à l’instar du portugal, les usagers interpellés avec une quantité de drogue limitée à une consommation personnelle, soient dirigés, via une procédure administrative, vers une commission qui se chargera d’évaluer leur situation sanitaire et sociale, et décider de la suite à donner. et que l’usage de drogues soit purement et simplement dépénalisé sans demi-mesure répressive. sources : rapport de la mission d’information relative à l’application d’une procédure d’amende forfaitaire au délit d’usage illicite de stupéfiants - assemblée nationale 25 janvier 2018 projet de loi de programmation pour la justice 2018-2022 mise à jour 14 mars : est mis entre "parenthèses" ci-dessus [ * ] ce qui concerne la récidive et l'application de l'amende forfaitaire aux stupéfiants autres que le cannabis, c'est à dire ce qui varie selon le rapport de la mission d'information / les déclarations du ministre de l'intérieur / le projet de loi de réforme du code de procédure pénale, avant le vote à venir de cette loi par le parlement. ils : infraction à la législation sur les stupéfiants taj : traitement des antécédents judiciaires dacg : direction des affaires criminelles et des grâces faed : fichier automatisé des empreintes digitales lire les commentaires sur facebook voir les commentaires [haut] bénédicte desforges, ex lieutenant de police #drogues-législation police, drogue, kassovitz, et là c’est le drame ! 29 décembre 2017 acte 1 • le décor : l’hôpital saint-jacques de rézé (44) qui comprend entre autres services, ceux de psychiatrie et d’addictologie. • le scénario : - septembre : un trafic a lieu au sein de l’hôpital, d’après le personnel soignant il s’agit essentiellement de cannabis mais aussi de subutex (traitement de substitution aux opiacés)... prescrit en addictologie soit dit en passant. - novembre : une agression à l’arme blanche est commise par un patient sur un autre malade, rien ne la relie toutefois au trafic dénoncé. l’auteur et la victime quittent le service de psychiatrie, l’un pour la garde à vue, l’autre la réanimation. - la direction de l’hôpital souhaiterait l'aide de la police pour régler cette affaire de trafic. la police n’est pas favorable à intervenir dans l’enceinte de l’hôpital (les interventions dans certains établissements sont soumises à des règles très strictes). le directeur départemental de la sécurité publique indique que les patrouilles sont renforcées dans le secteur mais que la police ne peut pas se substituer à la sécurité interne de l’hôpital. "cela fait des années que cela dure et tout le monde se renvoie la balle" s’énerve le délégué cfdt du chu de nantes. - finalement, sur réquisition de la direction du chu et du procureur de la république la police mène une "opération de sécurisation et de recherche de stupéfiants" le 21 décembre. - bilan : 7 grammes de shit et un tweet pour le moins surréaliste. dans un premier temps, je me suis dit qu’il fallait interner les flics dans les lieux mêmes de leur intervention et mettre le rédacteur du tweet dans une chemise qui s’attache dans le dos avec les manches. parce que claironner qu’on a débarqué à 24 flicards et deux chiens stups, qu’on a trouvé une boulette de 7g de shit dans la piaule d’un malade, et que tout ça résulte d'une belle collaboration avec le chu, il faut quand même le faire. ceci dit, tout est possible, mais bon, on aime croire que non. et il y a le petit clébard qui m’a mis la puce à l’oreille. ce petit chien-là : un vrai foutage de gueule ce petit chien stups. le truc de trop. comme le reste ? hypothèse... n’y a-t-il pas une lecture subliminale à faire de ce tweet, un autre sens à lire entre les lignes ? jusqu’à cette "belle collaboration" ? après avoir longtemps insisté pour avoir le concours de la police, le chu a obtenu gain de cause (réquisition de la direction du chu et du proc) et l’opération a eu lieu. et elle n’est donc pas de l’initiative de la police. ça n’a rien donné (sans vouloir froisser les prohibitionnistes, on va dire que 7g de shit c’est rien). peut-être que les uns et surtout les autres s’attendaient à une saisie significative. saisie qui aurait permis au chu de justifier ses sollicitations d'intervention, et peut-être s'assurer d'un dispositif pour la suite. parce qu’à présent, ça va être un peu plus compliqué de faire tenir la thèse d’un grand marché de la drogue qui ne peut pas être réglé par les effectifs de la sécurité de l’hôpital, et mobiliser la police suite à ce fiasco. mon hypothèse est donc que cette communication désastreuse repose sur un tweet volontairement outrancier et cynique, et que les flics ont été les premiers à se dire tout ça pour ça , une saisie de 7 grammes de shit, la consommation personnelle d’un seul et unique patient, c'est tout de même minable... et qu’ils se font un petit plaisir, certes ambigu, de tacler le chu de nantes qui souhaitait cette "belle collaboration", qui est passé en force avec le procureur de la république, et à qui s'adresse le tweet. va savoir… je ne sais même pas si on peut mettre cette affaire dans la liste des échecs de la guerre à la drogue , parce que pour ça encore faut-il qu’il y ait de la drogue... mais c’est toutefois une démonstration supplémentaire indiquant qu’il y a urgence à revoir la loi de 1970 qui réprime l’usage de drogues, et accessoirement considérer les vertus thérapeutiques du cannabis, déjà en pharmacie dans plusieurs pays. quelques explications là : la dépénalisation pour les nuls acte 2 • le décor : les réseaux sociaux. • le scenario : - le tweet est lu et pas approuvé du tout. ça se passe dans un hôpital, il y a des chiens dans les chambres des malades, effectivement c’est brutal. la disproportion entre moyens mis en œuvre et résultat choque, et il y a de quoi. tout le monde s’énerve, et il se passe de façon très prévisible ce qui constitue l’essentiel des échanges sur les réseaux sociaux : insultes et invectives. - mathieu kassovitz n’est pas le seul, loin de là, mais il se distingue parce qu’il est mathieu kassovitz. mathieu kassovitz n’aime pas les flics et les flics n’aiment pas mathieu kassovitz. je ne connais pas l'origine de ce désamour, et je dois reconnaître que ça m'indiffère complètement. - et voilà que la tragédie prend de l’ampleur. sur les réseaux sociaux, on passe vite à autre chose, l’essentiel est de pouvoir gueuler en utilisant le minimum de matière grise disponible. on ne parle plus que de ça, et plus du tout des tenants et aboutissants de cette opération anti-drogue. et encore moins des incohérences de la législation. non non, le sujet est mathieu kassovitz, ses tweets, et les plaintes qui ont été déposées contre lui. et vas-y que ça disserte sur la définition de l’outrage, l’insulte, l’injure, l’écrit répréhensible, etc. tout le monde y va de sa petite contribution. l’idiot regarde le doigt quand on lui montre la lune ? les réseaux sociaux sont un immense cloaque, un magma numérique puant, un brouhaha dégueulasse. quand il en émerge une initiative, un mouvement collectif, quand ça fédère autre chose que la haine, que ça n’appelle pas au lynchage numérique pour un oui pour un non, ça tient du miracle. je n’aime pas la plupart des pages et groupes de flics. ces espaces clones qui empilent les faits divers crasseux et ne parlent jamais de ce qui est utile ou positif, qui accueillent sans scrupules toutes les déclinaisons de la détestation, à croire que c’est fait pour. ça se plaint d’avoir un devoir de réserve, et ça n’en a aucune quand il s’agit de s’exprimer sur un réseau social. au mépris de l’image d’une profession qui n’a de cesse de se plaindre d’un manque de considération à son égard, c'est paradoxal. on dira que c’est l’expression de l’opinion, que c’est une "liberté", soit. gaffe quand même, les mots ont un sens. jusqu’ici tout va bien. mais l'important n'est pas la chute, c'est l'atterrissage. voilà plus de 48 heures que mathieu kassovitz s’en prend plein la gueule, en flux continu sur le réseau social flic dans son ensemble, au point que son "bande de batards" peut être relégué au rang du piaillement inaudible et insignifiant. après l’inévitable bobo-gaucho-collabo-toxico , tout y passe. les insultes, raclure , fils de pute , sac à merde sans couilles , enculé, mérite une balle dans la tête , suceur de racailles , aussi pourri que x le bougnoule , les menaces, on sait où t’habites , ne pas se presser pour intervenir chez lui au cas où , sur son physique, gueule de camé , tête de fion , son métier, cinéaste raté , ses origines juives, etc. par centaines... le tout étant tout ce qu’il y a de plus public et accessible. c’est tout de même surprenant de reprocher les écarts langagiers d’autrui quand on fait ou laisse faire dix fois pire, cent fois plus ordurier, non ? ce qui est plus ennuyeux, c’est que ces espaces en free-style constituent pour quiconque, curieux ou intéressé, un accès direct aux échanges avec des fonctionnaires de police, et qu’on a vite fait de penser qu’ils y sont représentatifs. que la police peut se résumer à ces grotesques cohortes d’anonymes pseudos éructants et agressifs, déguisés en templier ou en dirty harry , et qui se satisfont du renfort dans le même état d’esprit, de groupies en pâmoison devant les uniformes, de "fans" des forces de l’ordre et des armes, de nostalgiques des guerres coloniales et des croisades, et autres débiles bruyants. tout ça pour dire qu’à ce jeu-là, mathieu kassovitz a une concurrence très sérieuse. et que si son propos n'est pas fin et d'autant plus blessant que cette bande de bons à rien - qui a certes commis un tweet incompréhensible - n'a rien décidé de cette opération, les réactions idiotement corporatistes qu'il a suscitées gagnent haut la main la bataille de l'abjection. voir les commentaires sur facebook voir les commentaires [haut] bénédicte desforges #drogues-législation , #actu police « sans la police, tout le monde tuerait tout le monde et il n'y aurait plus de guerre. » henri jeanson, pataphysicien pour la dépénalisation de l'usage des drogues lire l'article #tags chroniques d'un flic ordinaire actu police trucs en vrac au jour le jour vies de livres revue de presse syndicats suicides télévision et cinéma presse compil drogues-législation fêtes & dédicaces livre d'or contact perso flic • france info • le livre du jour • c à dire - france5 - 18/03/2010 newsletter « si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une ni l'autre. » thomas jefferson articles récents liens délinquance, justice et autres questions de société centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales maitre eolas - journal d’un avocat petite chronique judiciaire, ordinaire et subjective d'un avocat le blog d'un vétérinaire scop le pavé - coopérative d'Éducation populaire bug brother langue sauce piquante 'sciences humaines' ofdt emcdda norml leap uk 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 > >> retour page d'accueil police blog d'un ex flic crédits : bd de ©sera - love rat ©banksy voir le profil de bénédicte desforges sur le portail overblog créer un blog gratuit sur overblog top articles contact signaler un abus c.g.u. rémunération en droits d'auteur offre premium cookies et données personnelles

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